Voyage au Laos en famille et leçons de vie

Partir loin de chez soi, sans aucune idée préconçue, sans aucune crainte de l'inconnu et des différences. S'adapter et apprendre à relativiser, être toujours bien dans ses baskets pour s'intégrer dans  des environnements nouveaux ... c'est dans cet état d'esprit que Hugues, Valérie et leurs enfants sont partis à la découverte du Laos et de ses populations.

Ils en retirent une expérience riche en émotions, face à une nature et un peuple hors du commun ; tous ressortent  de ce voyage,"grandis et  meilleurs". Ils témoignent ...

Famille sportive et curieuse de découverte, nous sommes attirés par la nature, les grands espaces et les voyages.

Cadre naturel sublime du Laos

Depuis longtemps, nous souhaitions découvrir l’Asie, et notre choix s’est porté naturellement sur le Laos, qui nous semblait être le pays le moins exposé à la société de consommation.

Nous n'attendions rien de précis, puisque l'Asie nous était totalement inconnue. Par contre, en préparant notre séjour, nous avons souhaité nous laisser aller au fil des découvertes et expériences que nous réserverait ce voyage, en étant au plus près des Laotiens.

Voyager au plus près des laotiens

C'était d'ailleurs, la recommandation que nous avons fait à nos enfants Gabriel et Elsa : se laisser aller et surtout ne pas porter de jugement, sur ce qu'ils allaient vivre. L'important était de se comporter en "voyageur" attentif et respectueux de ce qu’ils allaient découvrir et non un simple touriste. L'idée était de s'intégrer naturellement dans ce nouvel environnement. Bref, essayer à travers ce voyage, de pas simplement voir le Laos, mais le vivre.

Il nous accueille avec son grand sourire

Belle occasion pour s'immerger dans la vie quotidienne des laotiens

Jeunes filles qui sont en train de laver des linges près du point d'eau commun du village

Notre plus grande fille Marine habituée à l’Asie pour y travailler depuis 6 ans, a été littéralement séduite par Luang Prabang, durant les quelques jours où nous nous y sommes retrouvés.

Enfin, l’option d’être accompagnés de temps en temps par un guide francophone, nous a d’ailleurs permis l’échange, tant avec lui qu’avec les Laotiens que nous avons rencontrés. Ses explications ont été très appréciées et importantes pour comprendre le Laos.

En résumé, la réussite de ce voyage est essentiellement due aux Laos eux-mêmes qui, dans leur ensemble, ont gardé une belle candeur. C’est un peuple accueillant, souriant et ouvert à "l'étranger".

Le premier "choc" est Luang Prabang, avec son côté un peu rétro et sa douceur de vivre. Elle est de ces rares villes, où on aime se reposer, où il faut perdre son temps, et où il faut y revenir régulièrement pour s’y ressourcer. Enfin, elle restera, dans notre souvenir, comme étant l’endroit qui a opéré sur nous, tout le charme du Laos, puisque cela a été notre premier contact avec l'Asie, à la descente de notre avion.

Ancienne pagode, témoin du passé glorieux de Luang Prabang

Rendez-vous au royaume de frangipanniers

Mariée laotienne charmante en portant le Sinh, costume traiditionnel du Laos

Ensuite, il y a l’incontournable Mékong, qui est vraiment la ligne de vie du Laos. Ce fleuve, aux mille facettes, dégage une ambiance qui aspire à se laisser vivre au gré des rencontres.

Coucher du soleil poétique sur le Mékong

Pêcheur sur le Mékong

Grottes de Pak Ou au bord du fleuve

Lors de notre séjour dans l'ethnie Akha-Opa, le souvenir le plus poignant est notre séjour dans le village de Yapa, sur le Monts des Eléphants. Outre les milliers de kilomètres, quel décalage entre nos deux modes de vie, notre conception des priorités vitales totalement aux antipodes qui séparaient notre famille de celles des Opa.

Malgré cela, ces différences ont laissé libre cours à un rapprochement naturel, pour nous découvrir mutuellement. Si, les enfants, pas habitués à ce type de vie, ont été dans les premiers instants un peu déroutés, ils sont très vite rentrés dans l'esprit de vivre, comme nous, des moments intenses par leur simplicité et leur authenticité. Pour eux, la frontière de la langue et du dialecte, fut très vite inopérante.

Ethnie Opa, Laos

Les Opa nous ont accueillis avec une grande gentillesse, pour nous faire découvrir leur vie. En échange, nous avons essayé d'en faire de même, pour finalement échanger nos cultures et nous séparer après 3 jours avec chacun, la larme à l'œil et le cœur serré (et cela fait du bien).

Et puis, il y a ce moment où une femme Opa accroche, sur chacune des polaires des enfants, des pompons destinés à l'origine à son costume traditionnel, qu’elle était en train de coudre.

Les rires et les adieux de la femme du chef du village des Opa.

La dureté du regard des enfants qui, en un instant, laisse la place à un large sourire.

La discussion avec un moine novice, sur sa vie et la nôtre.

Les paysages et tant d'autres souvenirs encore...

Enfin, et non des moindres, les discussions et rires avec nos guides et nos chauffeurs.

Salutation du village des Opa

Avec le recul, et sans être présomptueux dans mon jugement,  il y a deux façons d'aborder le Laos :

• soit en "survol", et dans ce cas, on y prendra beaucoup de plaisir, mais avec le risque, qu'il ne soit que visuel.
• soit en immersion totale (et vierge de tout jugement), et dans ce cas on est happé par ce Laos qui ne vous laisse pas indifférent à ce que vous y vivez, tellement le décalage entre nos deux mondes est différent.

Au plaisir qu'on en retire, s'ajoute, alors, la satisfaction du partage de moments exceptionnels. Et finalement au retour dans notre quotidien matérialiste, se rendre compte immédiatement, qu'on n’en revient pas intacte ! Et là, être conforté qu'on a fait un voyage hors du commun.

Concernant les enfants, qui sont accueillis à bras ouverts par les Laotiens, en dehors des précautions médicales, totalement surmontables, surtout se laisser aller (les parents et les enfants), car un tel voyage au Laos est véritablement initiatique pour eux. Laisser donc ses préjugés, ses petites habitudes, pour vivre pleinement les (trop peu) de jours à passer dans ce pays.

Nous allons bien évidemment provoquer cette occasion, puisque nous souhaitons retourner en Asie, très prochainement, avec comme prochain destination la Birmanie. Alors, à AMICA, maintenant de relever le challenge de nous concocter un séjour, comme il sait le faire et comme nous les aimons…

Merci Hugues et Valérie pour ces belles histoires de voyage et pour ce bel esprit voyageur ... Nous vous attendons donc pour vous faire découvrir la Birmanie, à travers de nouvelles expériences  toujours aussi émouvantes et enrichissantes.